Incursion poétique
Je poésis. J’âme par l’onde. L’attribut fort des jours tapote en ma compagnie. Nous saisissons l’instant, ensemble et par mes mains jointes, nous sommes. Pétris, dans le lien serrés. Débordés sans cesse par le monde. Et par l’eau, dense et trouble de nos passés. Je verbe, soumise à l’écoulement infaillible du temps, denrée futile et sans valeur. Tremble au rythme des phrases, partageant l’heure avec le devoir. Dissoutes, balancées par le feu du remords, des silences mal aboutis. Déroute au terme du voyage.
Mal sans visage, musique errante et insidieuse, j’acte à nouveau, par le revers et détournant le seuil. J’arrache au terme pour mettre en tête, célébration, thébaïde. Joutes clownesques d’oppositions qui s’ignorent, jetées toutes dans la vie et promises et promues. Tombées ! Avant même d’avoir fait l’effort, d’avoir parcouru quelques sensations. Déchues sans même avoir servi. Décevante ardeur.